L'histoire des Sœurs de la Sainte Union commence dans le nord de la France, dans les années turbulentes qui suivent la Révolution française. Quatre femmes dont la bonté, l'amitié et les compétences les ont rapprochées dans la communauté et le service bien avant qu'elles ne rencontrent le Père Debrabant. Louise Mennecier, Lucie Contraine, Marie Garçon et Joséphine Pollet, couturières de métier, vivaient ensemble près de l'hospice de Douai, en France. Elles enseignaient le catéchisme aux enfants du quartier et la couture aux filles qui résidaient dans l'hospice. Lorsque l'abbé Jean Baptiste Debrabant, récemment ordonné, est arrivé dans la paroisse, il a rencontré les quatre couturières ; ensemble, ils ont commencé à tisser une tapisserie qui est devenue la Congrégation de la Sainte Union. Des quatre femmes initiales, seule Lucie est devenue une sœur de la Sainte Union.
D'autres jeunes femmes se joignent au groupe initial et comme leur nombre augmente rapidement, le Père Debrabant entreprend d'obtenir la reconnaissance de l'Eglise pour ce groupe de jeunes femmes pieuses. En 1842, l'archevêque du diocèse de Cambrai élève leur statut au rang d'institut diocésain avec le titre officiel de Sœurs de la Sainte Union. Cela a permis à plus de cent femmes, au cours de quatre cérémonies différentes, de prononcer des vœux publics en tant que Sœurs de la Sainte Union en 1843.
La proximité de la frontière belge a conduit le Père Debrabant à établir des communautés et des écoles à Tournai et dans les régions environnantes de la Belgique. Les sœurs ont créé des pensionnats et des écoles de jour dans les zones rurales et urbaines. À la fin du XIXe siècle, les Sœurs de la Sainte Union rencontraient les besoins spirituels et éducatifs des jeunes en Angleterre, en Irlande, en Argentine et aux États-Unis, quelle que soit leur classe sociale.
Notre internationalite est une grâce. Elle élargit nos vues et affine notre sens de la solidarité universelle.
La croissance de la Sainte-Union' au 19e siècle
1840s: La Sainte Union débute en France et en Belgique. Les sœurs dépassent les frontières diocésaines et nationales pour répondre aux besoins de l'époque.
1860s: Les sœurs établissent des écoles en Angleterre et en Irlande. Elles sont d'abord accueillies par les Pères Bénédictins à Bath, en Angleterre. Elles acceptent bientôt des invitations à ouvrir des écoles à Londres, puis en Irlande, où la première école est ouverte à Banagher, dans le comté d'Offaly.
1880-1890: Lorsque le Père Debrabant meurt en 1880 à l'âge de 79 ans, les Sœurs de la Sainte Union sont fermement établies en Europe. A la fin des années 1880, il y avait des fondations en Argentine et aux États-Unis. En réponse à une demande faite au Conseil général, des sœurs sont envoyées en mission aux Antilles en 1890.
Le 20ème siècle
Afrique1931 : Quatre sœurs de la Sainte Union, venues d'Europe et des États-Unis, ouvrent la première mission à Dschang, au Cameroun, située dans la partie du pays sous mandat français. Pendant plusieurs décennies, des sœurs d'Europe et des États-Unis y ont été missionnées. Les premières sœurs camerounaises ont rejoint la Congrégation à la fin des années 1970, après l'indépendance du pays. Aujourd'hui, il y a plus de soixante-dix sœurs dans la région du Cameroun.
1970's and Beyond
Les années 1970 et au-delà
Tanzanie Les sœurs de la province anglo-hibernienne ont commencé un ministère éducatif dans le nord de la Tanzanie dans les années 1970. Ce ministère s'est étendu au développement social lorsqu'une sœur de la province américaine est arrivée en 1979 pour exercer son ministère dans la capitale, Dar es Salaam. Aujourd'hui, des sœurs d'Irlande forment une communauté avec de jeunes sœurs tanzaniennes.
Haïti En 1987, les sœurs Jean Joseph Dekock de France et Helen Ryder d'Irlande sont venues exercer leur ministère dans le diocèse des Gonaïves. Au cours de plusieurs années, des sœurs sont venues de France, d'Irlande et des États-Unis et des missions ont été établies dans le diocèse de Port au Prince, des Gonaïves et de Port aux Paix.
2019
En 2019, quatre sœurs camerounaises ont commencé une expérience interculturelle de deux ans. Elles ont été missionnées par la Congrégation pour donner d'elles-mêmes au service des peuples d'Argentine et d'Haïti et pour s'enrichir de tout ce qu'elles ont reçu des habitants de ces pays. Peu après leur arrivée dans leurs pays respectifs, la pandémie de Covid-19 leur a présenté de nombreux défis.